14 avril 2012

 


Brèves du CE du 13 avril 2012 sur les Orientations Activités Sociales et Culturelles 2012 

 Enfin des orientations votées pour l'année 2012, Déroulé succinct des débats…

Déclaration du Président du CE au sujet d’un tract du SNU qui accuserait de complicité la Direction avec certaines OS. M. BEL se réserve de faire une déclaration aux salariés.
Déclaration FO qui dénonce le même tract du SNU qui mettrait en cause l’honnêteté du Secrétaire et de la Trésorière du CE. FO rappelle ses alertes sur la gestion SNU du CE et se réserve de poursuivre le SNU pour diffamation.
Déclaration CGC qui déplore la gestion des ASC par le SNU et regrette la disparition de la CNGASC.
Réponse du SNU du berger à la bergère rappelant le droit et les prérogatives des élus : le budget de 2.5% doit être intégralement versé au CE directement.
Déclaration SUD Ne Participera Pas au Vote rappelant la position tenue depuis janvier 2010 constatant que le CE n’a jamais été consulté sur la CCN, l’article 44 et la CNGASC. SUD a toujours défendu le monopole des élus sur la gestion des activités sociales et culturelles. La situation actuelle est de la responsabilité pleine et entière des confédérations et de la Direction Générale qui ont validé en connaissance de cause un article illégal dans la CCN. SUD rappelle sa proposition de décembre 2011 en CE (document ci-joint) qui aurait permis d’éviter la suspension des prestations. SUD propose que le CE engage toutes actions nécessaires afin de récupérer l’intégralité du budget de 2.5% qui lui est dû.
Déclaration CFDT Ne Participera Pas au Vote ne sachant quelles sont les conséquences des décisions de justice au sujet de la CNGASC et du budget des CE.
Déclaration du secrétaire du CE sur les Compte Rendus de la commission ASC et sur la communication des comptes des ASC en 2011 et 2012, les prestations complémentaires votées pour suppléer les prestations supprimées par la CNGASC concernant les enfants.
SUD propose que le CE saisisse son conseil juridique pour analyser la portée des décisions de justice concernant le 1,3% car il ne suffit pas de voter un budget sans avoir auparavant récupérer les sommes dues au CE. La CFDT se joint à la demande.
La CGT propose une délibération visant à définir les orientations sur la base d’un budget calculé sur 2,5% de la masse salariale. La délibération est adoptée.
Après débats, 3 projets sont présentés et soumis au vote dont 2 remis sur table. SUD et la CFDT pour ne pas bloquer les prestations sortent de la salle et Ne Participent Pas au Vote.
Le projet SNU, SNAP, CGT, CFTC basé sur un budget de 2.5% de la masse salariale est adopté par 8 voix contre 6 : ce projet prend en compte une ligne budgétaire dédiée intégralement à la résorption du déficit estimé à ce jour de 459 431 euros (document ci joints).
 
Mais les élus qui ont validé ce budget se rappellent-t-ils qu'"en avril, ne te découvre pas d'un fil".
 
Il est à prévoir un déficit abyssal dans les mois qui viennent si la majorité de gestion ne met pas tous les moyens nécessaires pour faire appliquer les décisions de justice pour récupérer l'intégralité des budgets qui doivent être versés directement au CE. Car, sans agir, le budget serait vite réduit à peau de chagrin.    

PS: pour l'anecdote, en fin de séance, un projet d’arbre de Noël travaillé en « commission » est remis sur table et proposé au vote. Il est rejeté par les élus dont une partie de ceux qui l'avaient voté en commission.

6 avril 2012


                                                                                                                                                    





Marseille, le 5 avril 2012


Préavis de Grève déposé ce jour pour le 24 avril 2012


Depuis des semaines nous avons manifesté par des pétitions, des mobilisations et même par une grève de 2 jours à Toulon Ouest pour que les Agents en CDD qui travaillent avec nous, le plus souvent depuis de nombreux mois, soient conservés par Pôle emploi PACA.

Toutes nos actions ont permis enfin, d’ouvrir le débat tabou, pour la Direction, sur la précarité dans Pôle emploi PACA.

Après plusieurs réunions, nous avons obtenu la reconduction des Contrats à Durée Déterminée pour le plus grand nombre et la Direction a modifié ses règles en matière de délai maximum d’emploi en CDD.

Notre premier objectif de maintenir dans l’emploi tous les agents le temps d’une négociation est globalement atteint.

Nous ne pouvons pas nous en satisfaire et maintenons notre demande de négociation sur l’emploi dans Pôle emploi PACA.

Face au refus de la Direction de s’engager dans un véritable calendrier de négociation, en lieu et place d’une concertation sur une note régionale de gestion RH de l’emploi des CDD, l’intersyndicale a décidé de déposer un préavis de grève pour le 24 avril 2012, date de la dernière réunion d’échange fixée à ce jour.

Pourquoi ce préavis ?

Simplement parce que le cadre légal du code du travail impose à partir d’aujourd’hui d’ouvrir la négociation demandée par les syndicats pour :

-        la transformation immédiate en CDI des 142 Equivalents Temps Plein budgétés annuellement à l’usage de Contrats à Durée Déterminée,
-        la titularisation des agents en Contrat à Durée Déterminée déjà « formés » et largement intégrés dans les équipes,
-        l’arrêt du recours abusif aux Contrats à Durée Déterminée sur des activités pérennes,
-        Un calendrier de négociation sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences. 


L’intersyndicale a d’ores et déjà proposé deux dates  à la Direction Régionale pour ouvrir la négociation : le 10 et le 12 avril 2012.

En cas de refus ou d’échec de la négociation, la Direction portera l’entière responsabilité de la grève du 24 avril 2012.

Une intersyndicale se réunira le 12 avril pour faire le point de la situation et vous tiendra informés des modalités d’actions qui seront envisagées si la Direction refuse de nous entendre.

2 avril 2012




 


NORMAL ?






Un demandeur d'emploi tente de s'immoler à l'agence de Dieppe...

« ... Le drame a pu être évité de justesse, grâce à beaucoup d’écoute et de psychologie. Une heure après les faits, tout était redevenu normal ».
NORMAL de ne pas savoir comment son indemnisation est calculée ?
NORMAL de ne pas savoir quand on va être payé ?
NORMAL de se voir réclamer des indus non expliqués, non justifiés ?
NORMAL que l'assurance-chômage (pour laquelle le demandeur a versé ses cotisations) puisse être sucrée à la moindre suspicion de non respect du « contrat » de recherche d'emploi ? Accusation toujours à sens unique contre le DE.
NORMAL que Pôle Emploi impose aux chômeurs, sous peine de radiation, une énième prestation pour apprendre à chercher un emploi faute de pouvoir leur en proposer un ?
NORMAL d'obliger les chômeurs à accepter des contrats dits aidés, sous-payés, à temps partiel non choisi, qui ne les aident qu' à se déqualifier, à s'enfoncer un peu plus dans la précarité ?
NORMAL que l'accès en formation professionnelle ne soit possible qu'à ceux qui bénéficient d'un financement, tant le nombre de places financées par l'Etat est ridicule, alors que les moins aidés financièrement sont les plus nombreux ?
NORMAL ces convocations qui arrivent sans crier gare par internet, ou qui n'arrivent jamais et qui comportent pourtant la menace systématique de radiation?
NORMAL que les chômeurs se rendent à leur entretien la peur au ventre ?
NORMAL de mettre autant de distance avec les chômeurs comme s'ils étaient atteints d'une maladie contagieuse ou a priori dangereux : 3949, Internet, convocations à des entretiens téléphoniques, de sorte à ce qu'ils ne puissent jamais mettre un visage ou un nom sur leur interlocuteur, ni joindre la personne qui leur a répondu la fois précédente ?
NORMAL que les Pôle Emploi se barricadent, tout en obligeant les salariés à travailler en espaces ouverts sous prétexte de sécurité, alors que c'est cela même - être au vu et au su de tous - qui génère l'agressivité ?
NORMAL de se faire traiter de fainéant, d'assisté, de cancer de la société, de fraudeur, au journal télévisé à des heures de grande écoute ? Demandeur d'emploi = présumé coupable

NORMAL qu'il faille attendre qu'un chômeur s'arrose d'un liquide inflammable et sorte des allumettes pour qu'il puisse être enfin écouté avec un peu de psychologie ?
NORMAL qu'une heure après un acte pareil, tout redevienne "NORMAL" ?

Pour nous qui  ne trouvons tout cela pas NORMAL du tout, et qui ne cessons de le répéter, toute notre science des situations à risque, notre bonne volonté à rendre malgré tout service au demandeur, ne suffisent pourtant pas pour arrêter cette folie délibérée de fonctionnement.
Nous devons exiger l'arrêt des radiations tant  que la crise orchestrée par le système libéral persiste.
Nous devons exiger l'arrêt des prestations obligatoires qui ne servent qu'à une chose : engraisser les prestataires de Pôle Emploi... pour un résultat plus cher et moins bon.
Enfin nous devons revendiquer, le retour au bon sens et à l'égalité de traitement pour tous, dans un esprit de véritable service public de l'emploi.