On va gagner !
Grèves dans les raffineries, à la SNCF, à la RATP, dans
les centrales nucléaires, Blocage de sites de traitement des déchets, Blocage de l'accès routier aux terminaux 2E et 2F de Roissy, Blocage de ports, de centre de tri, de desserte maritime ...
… Pour soutenir les grévistes, il faut … plus
de grévistes !
Tous en grève pour la manifestation nationale du 14 juin!
Après trois mois de manifestations et de grèves, la mobilisation
contre le projet de loi travail ne faiblit pas.
Les organisations syndicales mobilisées condamnent les attaques
injurieuses et inacceptables du Medef contre le mouvement social et les
syndicats Ni la
surenchère au Sénat, ni l'entêtement du gouvernement n'entameront notre
détermination.
Depuis le début du conflit, la lutte paie et le gouvernement s'est vu
contraint de céder à des revendications sectorielles légitimes. Pour
autant, il s'obstine encore à ne plus rien lâcher sur la loi, en
particulier sur la primauté des accords d'entreprise sur les accords de
branches et la loi, le chantage par les accords de maintien et de
développement de l'emploi, le référendum d'entreprise, la facilitation
des licenciements, le temps de travail, la médecine du travail, la
pénalisation financière des privé-es d'emploi…
Ces éléments constituent le cœur de la lutte que mènent les
organisations syndicales et la raison pour laquelle elles exigent depuis
le début le retrait du projet et l'ouverture d'une négociation pour de
nouveaux droits.
Dès aujourd'hui, les organisations appellent à poursuivre et à amplifier les mobilisations :
- en multipliant, en participant et en soutenant les actions
décidées par les salarié-es en assemblées générales, y compris par des
grèves ;
- en travaillant à des temps forts de convergence de luttes
interprofessionnelles par la grève et les manifestations, en organisant
ou en renforçant les journées déjà engagées du 6 au 13 juin dans les secteurs professionnels et sur tout le territoire ;
- en assurant le succès de la votation organisée dans toutes les
entreprises, services, lieux d'études, dont les résultats seront remis
lors d'une grande mobilisation fin juin.
Elles invitent tous-tes les salarié-es, jeunes, retraité-es, privé-es d'emploi à participer massivement à la
manifestation nationale du 14 juin à Paris et à renforcer la mobilisation pour le retrait de la loi travail et pour de nouveaux droits.
=> paris.demosphere.eu
l internaute : manifestation-du-14-juin-2016-paris-nantes-encore-des-tensions-contre-la-loi-travail
humanite.fr/manifestation-du-14-juin-contre-la-loi-travail-cela-va-etre-enorme
paris-luttes.info/14-juin-jour-de-manifestation
Une manifestation partira aussi à 10h 30 du Vieux Port de Marseille ...
=> marseille.demosphere
Communiqué de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
8 juin : Tout tremble mais rien ne bouge !
Tout tremble mais rien ne bouge !
Les organisations syndicales en lutte contre la loi travail affirment
avec force leur détermination à défendre l’intérêt de tous les
salarié-es actuel-les et futur-es. Elles relèvent avec intérêt
l’évolution de certaines organisations syndicales qui ne sont pas dans
l’action mais qui expriment leur désaccord avec le projet de loi.
Les organisations syndicales et de jeunesse, conscientes de leurs
responsabilités, en appellent encore une fois au gouvernement et aux
parlementaires pour qu’ils assument les leurs en matière de protection
des salarié-es. Elles rappellent que ce texte n’est pas acceptable,
notamment sur l’inversion de la hiérarchie des normes, les accords de
développement et de maintien dans l’emploi, l’assouplissement des
licenciements économiques, le référendum et la médecine du travail,
facteurs de destruction des garanties collectives et favorisant la
précarité.
De ce fait, elles jugent incompréhensible et inadmissible, pour un
gouvernement qui prône le dialogue social, que le Président de la
République ne réponde toujours pas au courrier des sept organisations
qui demandent à être reçues afin de faire valoir leurs propositions.
Ce n’est pas en menaçant, en discréditant le mouvement social et en
essayant de diviser, sans succès, les organisations syndicales et de
jeunesse que le règlement du conflit contre le projet de loi travail
sera trouvé. Elles restent unies et déterminées pour gagner.
La mobilisation demeure importante et la votation citoyenne remporte
un grand succès. Les organisations soutiennent les salarié-es en lutte
et ceux et celles qui les rejoignent et appellent à amplifier les grèves
et les actions.
Si le gouvernement s’entête, les organisations syndicales et de
jeunesse engagent l’ensemble des salarié-es actif-ve-s, privé-es
d’emploi et retraité-es, les étudiant-es et lycéen-nes à poursuivre les
actions revendicatives sous les formes décidées localement
particulièrement les :
23 juin 2016 : date du vote au Sénat (grèves, interpellations des
parlementaires, rassemblements, manifestations, conférences de presse
…).
28 juin 2016 : remise de la votation citoyenne auprès des préfectures
et à la Présidence de la République pour la région parisienne en
organisant des grèves et des manifestations.
D’ores et déjà le 14 juin s’annonce fort et verra la participation,
l’appui et le soutien de délégations syndicales européennes et
internationales qui chaque jour témoignent de leur solidarité.
Pour ne pas se laisser impressionner, pour résister, les
organisations syndicales invitent à voter pour le retrait du projet de
loi travail et l’obtention de nouveaux droits. Elles appellent à
participer massivement à la grève et à la manifestation du 14 juin à
Paris.
Les organisations décident de se retrouver le 15 juin.
Paris, le 8 juin 2016
Solidaires - LA GREVE Numéro
12 – 6
juin 2016
14 juin :
pour notre avenir, tous et toutes
dans la rue !
Le projet de loi Travail ne fait que satisfaire de vieilles
revendications patronales. Son application signifierait encore plus de
précarité et de flexibilité, encore moins de garanties collectives
protectrices. Par la grève, les manifestations et le blocage de l’activité
économique, imposons l’abandon du projet de loi et nos revendications !
Des grèves, des manifestations et des blocages de
l’économie
avaient permis la généralisation d’un principe simple :
* le Code du travail prévoyait un ensemble de normes, applicables
dans toutes les entreprises et bénéficiant à tous les salarié-es ;
* une convention
collective ne pouvait contenir de dispositions plus mauvaises que le Code du
travail ;
* même chose pour un
accord d’entreprise vis-à-vis de la convention collective.
Donc, ce
qui avait été obtenu par les luttes syndicales, dans de grandes entreprises ou
à l’occasion de grèves généralisées, bénéficiait aussi aux salarié-es des
entreprises où le rapport de forces est plus favorable aux patrons.
Depuis une
trentaine d’années, plusieurs gouvernements de droite et de gauche avaient
écorné ce principe mais subsiste ce qu’on appelle « le principe de faveur ». Le
projet de loi Travail annule cela ! Pour tout ce qui concerne le temps de
travail, c’est entreprise par entreprise que ce serait « négocié » ; en
réalité, dans une multitude de cas, parce que le nombre de syndiqué-es ne
permet pas de créer une force suffisante face à la direction, ce sera imposé à
travers le traditionnel chantage à l’emploi.
C’est la
porte ouverte à l’allongement du temps de travail pour le même salaire, à une
flexibilité encore plus grande, ... et à l’accroissement des profits pour
celles et ceux qui vivent de notre travail.
Le projet
de loi prévoit aussi de diminuer la rémunération des heures supplémentaires et
d’en modifier le calcul pour nous en payer moins. Notre santé serait mise en
danger par la suppression des périodicités de visites médicales. La
médecine du travail se trouverait réduite à l’accompagnement d’un permis
d’embaucher et de licencier, excluant tout rôle de prévention. Le projet de loi
contient aussi des mesures pour faciliter encore plus les licenciements
individuels et collectifs.
Cela fait
des années que le patronat obtient des mesures dans ce sens au nom de la lutte
contre le chômage ! Résultat, il y a aujourd’hui plus de 6 millions de chômeurs
et chômeuses en France. Mais 118 milliards de bénéfices pour les seules
entreprises du CAC 40, ces deux dernières années.
Pour l’avenir de tous et
toutes, il est nécessaire que ce projet de loi soit mis à la poubelle. C’est possible, grâce au mouvement social en cours depuis début mars.
Malgré le coup de force
du recours à l’article 49-3, la loi ne sera pas votée avant mi- juillet ; de
plus, l’exemple du Contrat Première Embauche, nous le rappelle : même votée,
une loi peut être abandonnée et jamais appliquée.
Chacun et chacune d’entre nous peut
participer à la lutte contre ce projet de loi : en prenant part aux assemblées
générales et à la grève reconductible partout où c’est possible, comme l’ont
décidé plusieurs secteurs professionnels ; ailleurs, en décidant des débrayages
et en participant aux actions interprofessionnelles de blocage...
En manifestant
le mardi
14 juin!