1 décembre 2012

Bréves du ce de novembre 2012





Information sur déploiement des modalités d’accompagnement et de suivi des demandeurs d'emploi.



Résumé du document envoyé aux élus décliné par la direction :



Ouverture avec une date unique en région au 31 janvier 2013,

3 modalités d’accompagnement : suivi, guidé, renforcé avec pour cette filière un portefeuille mini par agence et un max de 70 DE.

Concerne les filières A et B des DE.

Ajustement de l’EID avec préconisation sur l’accompagnement au moment du diagnostic.

Reprise des stocks dans les 2 semaines qui suivent le démarrage de l’applicatif.

Allègement du volet administratif ????!!!!

Contacts fréquents à la main du conseiller. ??? (fréquents comment)

Rotation et fréquence sur les 3 types de portefeuille: examen 1 fois par an. !!!!

Affectation sur volontariat et avec équilibrage et arbitrage de l’ELD.



Répartition des portefeuilles renforcés en fonction des renforts attribués soit 176 postes en CDI. 



Pole Emploi 2015 : offre de service réaliste et et réalisable… !!!
Parole cédée aux élus :



Intervention de la CGT qui dénonce dit elle comme en CCE le déploiement de cet accompagnement et demande comment va s’articuler cette offre de service avec le SDDS.



La CGT dénonce aussi la destruction du métier et de la filière placement.





CFDT : interroge sur la rotation et la fréquence des conseillers sur  les portefeuilles sur l’affectation sur volontariat et avec équilibrage et arbitrage de l’ELD.

Revient sur le dispatch des portefeuilles en accompagnement renforcé

CFDT estime le nombre de DE en catégorie Aet B  à 320 000 Bel rétorque 200 000



SNU : revient sur le volet pratico pratique du déploiement refait préciser le nombre de 155 portefeuilles en accompagnement renforcé fixé par la DG. 




fait une estimation chiffrée à des portefeuilles entre 100 et 160 pour l’accompagnement guidé et entre 200 et 350 pour l ‘ accompagnement en suivi.



SUD intervient en signalant qu’au delà de la querelle de chiffres les moyens associés sont insuffisants car depuis 3 ans nous sommes confrontés à une hausse constante du nombre de DE avec moins de moyens pour les accompagner et les aider à retrouver un emploi ou une formation. Rappelle notre vote contre au CCE mais revient sur le déploiement en relevant le peu de délais accordés pour ce déploiement très lourd tout en maintenant l’offre de service dans les sites : payer les DE entre autres au moment de noël.
Demandons donc une rallonge de 15 jours compte tenu des vacances de Noel et afin de ménager les organisations des conseillers et rappelle sa volonté de voir embaucher 2000 effectifs supplémentaires en contrat de droit commun. Demandons également comment s’articulent ces accompagnements en lien avec l’offre de service « entreprise » : pas de réponse de la direction qui a noté la question



La CGT s’associe à notre demande de renforts et demande quelle clef de répartition a été utilisée pour les renforts et donc les portefeuilles d’accompagnement renforcé associés mais indique que de toute façon elle n’est pas d’accord !!!!!!!



FO s’étonne du traitement passif du chômage ?????



La CGT demande comment va s’articuler ce nouvel accompagnement avec le SDDS (schéma de délivrance des services) organisation impactant les agences Marseillaises, Toulonnaises et Nicoises de mémoire.





Remarque de SUD : organisation mise en place en 2010 à marche forcée et en dépit de toute négociation et sans tenir compte de nos remarques signalant les difficultés que rencontreraient les DE (qui ?????)

la direction  indique du  bout des lèvres l’abandon du SDDS nous ne savons ni quand ni comment.





La CGC qui s’est abstenue la veille en CCE (comme la CFDT et l ‘UNSA) demande comment s’organiseront les contacts suivant le type d’accompagnement.

Et demande une rallonge de 1 mois…..



A suivre ...




4 septembre 2012

 Bréves du CE d' Août 2012 

Fonctionnement du Comité d’établissement 


    • Les PV du 28 juin et 26 juillet sont adoptés
    • Election du trésorier adjoint et secrétaire adjointe,
    • Aucun candidat. La secrétaire précise que c’est la dernière fois que ces postes sont appelés.
    • Point Trésorerie : au-delà de quelques chiffres la secrétaire rappelle que le logiciel Amaris est en place pour toutes les prestations sauf les aides aux vacances ;
    • Point sur l’auditeur des comptes du ce : les membres du bureau sortant demandent à être reçu par Mme PANSIER pour lever tout doute sur leur gestion, FO déclarant : « lorsque le doute est mis on ne peut que souhaiter le passage de la justice ».
    • Vote sur le choix d’un audit des comptes entre le Cabinet MERIC (11960.00 euros) et le cabinet Ernst et Young (38750.00 euros) : le premier cabinet est retenu.
    • La journée à Quinson le 29/05/12 : le petit déjeuner sera offert aux 55 participants.
    • Cartes du CE : elles seront utilisables pour avoir directement des réductions auprès d’un certain nombre de prestataires
    • Nouveau partenaires du CE : un club de sport Keep Cool propose 50% sur l’abonnement, les thermes marins à Cannes pour une journée spéciale Thalasso.
    • Noël 2012: plusieurs élus interpellent la Direction sur les facilités horaires prévues. Le Directeur répond qu’en temps et en heure une note précisera les différents éléments.
    • (Dans la foulée précise que la participation de 15 euros par agent reste prévue pour le repas de fin d’année des services et sites.)
    • La CGT demande que la direction s’engage pour offrir 3h45 à la totalité des agents, c’est une récompense pour les agents et les conventions de l’encadrement coûtent bien plus cher que les 500000.euros que couterait la fermeture pour PE Paca! Fo s’associe à cette demande.
    • SUD est contre la fermeture du réseau et demande à la Direction de donner cette somme au CE pour faire une belle fête pour l’ensemble du personnel (boutade !)
    • Vote des secours : 1 passe et l’autre pas. Nous avons voté « pour » sur les deux dossiers qui présentaient sensiblement les mêmes caractéristiques et appuyés par les assistantes sociales de PE .Nous avons protesté contre le rejet du deuxième dossier.
    • Point rajouté à l’ordre du jour : demande de formation économique d’une élue titulaire au CE présenté par la CFDT. A la grande stupéfaction de plusieurs élus dont Sud, la demande a été rejetée. Sidérés, sidérés, sidérés !!! nous avons déclaré qu’il était inadmissible que cette formation financée par le budget de fonctionnement largement excédentaire soit rejetée alors qu’elle est de droit !


    2. Marche générale de l’établissement



    • Report des congés CIF : la Direction présentait un report de 2 CIF en concertation avec les salariées qui souhaitaient partir ensemble en formation. Pour l’anecdote les reports ont été rejetés une première fois par des élus qui n’avaient pas compris qu’il fallait un vote majoritaire pour valider les reports souhaités. Sud a rappelé la règle et un deuxième vote a permis de valider ce report. Ouf sauvées les deux salariées ! SUD a constaté que le délai de réponse de 30 jours n’avait pas été respecté et souligne que toute demande doit être déposée aux RH pour que le refus ou le report soient notifiés. 
    • Travail le dimanche pour les associations culturelles et sportives : 2 journées à Miramas et Aix ont été validées sur la base du volontariat. 
    • Tableaux RH:Sud rappelle que la Direction ne respecte pas la CCN sur le taux de CDD de 7.8 % qui dépasse largement les 5%. Sur la campagne de recrutement, SUD demande la titularisation de tous les CDD par anticipation sur l’explosion durable du chômage et un renfort nécessaire des effectifs RH pour traiter les 14000 candidatures internes et 2400 candidatures externes.
    • Mesures transitoires d’accompagnement des DE : SUD acte la fin du SMP pour un sauve qui peut général compte tenu du manque d’effectifs. Ces mesures visent à préparer la mise en œuvre du plan « stratégie 2015 « qui sera à l’ordre du jour d’un prochain CE extraordinaire.
    • Le SMP ne pouvant pas être assuré depuis la fusion, la DG officialise la pratique du Suivi adapté en le limitant au 4ème et 9ème mois. Surtout les demandes seront déversées dans l’accueil en flux spontané donc à l’ARC déjà parent pauvre dans les sites. SUD a dénoncé cette pratique qui vise à dégrader le service pour pallier le manque de moyens en prestations et accompagnements.
    • Expérimentation MK21 par les agents en EID : SUD dénonce une dérive puisque la complétude du dossier qui peut éventuellement s’accompagner d’une demande de pièces complémentaires ne peut se réduire à la seule fonction informatique MK21. C’est un acte fondamental du métier de l’indemnisation qui est un préalable à toute notification de décision impactant les droits des DE. SUD dénonce cette pratique par des agents affectés à l’EID qui ne seraient pas formés à la règlementation Assurance Chômage. Encore une dégradation du service dû aux DE et source potentielle d’agressions sur sites
    • Déroulement des EPA : SUD demande un point d’étape détaillé au prochain CE avec le taux de réalisation et le nombre de refus avec les motifs. SUD rappelle être contre le refus d’EPA qui doit être circonstancié. L’EPA reste le seul moyen d’échanger sur les activités réalisées au quotidien en prenant en considération l’élargissement des contours d’emploi à des actes métiers du placement et/ou de l’indemnisation. Surtout les conclusions de l’EPA qui font l’objet d’un désaccord entre le salarié et son hiérarchique peuvent être transmises aux DP. C’est également à partir de cet échange que sont discutés le déroulement de carrière et l’évolution professionnelle. Les activités recensées permettent donc au salarié de se situer dans la grille de classification (RAC) toujours en vigueur et de discuter des promotions en fin d’année puis des réclamations le cas échéant. Application de l’article 11§3 de la CCN : la Direction rappelle qu’elle respecte le passage de 170 à 190 au bout de 6 mois.
    • Sanctions prises par l’établissement art 38-2 de la CCN : bien que la DRH n’ait pas la même interprétation du texte, le DR s’engage à proposer un entretien à un agent qui serait visé par une mesure disciplinaire en vue d’un avertissement ou d’un blâme.

    8 juillet 2012

    Bréves du CE de Juin 2012


    Deux points phares au dernier CE : les Activités Sociales et Culturelles (ASC) , les effectifs et la précarité dans Pôle emploi PACA


     

    1/ Premier point sur les ASC: les comptes sont dans le rouge et Pôle emploi continue à ne pas respecter pas la loi !

    L'expert comptable du CE est venu présenter le bilan 2011 et le point au 30 avril 2012 (documents comptables en pièce jointes). Le déficit est abyssal : - 958 594 euros pour le budget régional (1,2%) et - 73 597 euros pour le budget CNGASC.

    Oui ! Vous avez bien lu. Même avec le report des excédents de 2010, 545 863 euros pour le budget régional (en partie du fait de la dévolution des biens du CE de l' Assédic Alpes Provence pour un montant de 117 600 euros et  du CE de l'Assédic Côte d'Azur pour un montant de 75 253 euros ) et 60 546 euros pour le budget CNGASC, le résultat comptable 2011 reste alarmant : un déficit de 425 782 euros qui représente 27% de la subvention régionale versée de 1 567 754 euros.

    Nous avons posé deux questions simples à l'expert comptable :

    - le CE a-t-il perçu les reliquats des budgets nationaux que la CNGASC lui doit pour 2010 et 2011 suite à la décision de justice de janvier dernier ou le bureau du CE a-t-il des informations à ce sujet ? L'expert a dit que non.

    - du fait du nouvel accord de branche sur le versement du budget national au CE (seulement 77 % en début d'année et 22% en fin d'année), compte tenu du rythme des dépenses et de l'absence de délibération des élus pour aller chercher l'argent qui est dû au CE par Pôle emploi, y a-t-il un risque d'interruption du paiement des prestations comme cela s'est produit en octobre 2011 ? L'expert a dit oui.

    Nous avons donc rappelé aux élus nos alertes successives en juin 2011 (PV CE du 30 06 2011 p 6 à 8), en septembre 2011 (PV CE du 13 09 2011 p 10 à 14), en décembre 2011 (PV CE du 22 12 2011 p 4), en janvier 2012 (PV CE du 26 janvier 2012 p 7, 8, 18 et 19) et en mai 2012 (lisez le PV quand il sera diffusé).
    Nous avons prévenu les élus que l'accord national sur les ASC sur le point d'être signé le 29 juin par l'UNSA, la CFDT, la CFTC, FO et  la CGC ne résoudrait rien comme l'a souligné le Directeur Général du Travail dans un courrier à la Direction Générale de Pôle emploi (accord art 44 et courrier DGT en pièces jointes). Non seulement cet accord marque la récidive de Pôle emploi et des syndicats signataires qui entravent le fonctionnement des CE et les prérogatives des élus sans les consulter mais surtout seul un accord d'entreprise entre la Direction de Pôle emploi, les Délégués Syndicaux Centraux et les CE est légal pour négocier une mutualisation d'une partie des ASC au niveau national.

    Seulement pour négocier un accord d'entreprise, le DG serait obliger de discuter avec les Délégués Syndicaux Centraux de la CGT, du SNU, de FO, de la CGC et de la CFDT plutôt qu'avec les seuls signataires de la CCN, UNSA, CFTC, CFDT, FO, CFTC. Le rapport de force ne serait plus le même et surtout avant de signer,  il faudrait consulter tous les CE et le CCE qui restent décisionnaires car ils gardent quoi qu'il arrive le monopole de la gestion et du contrôle de toutes les Activités Sociale et Culturelles dans l'entreprise. Et là SUD ferait aussi entendre sa voix.

    Mais en pleine période électorale Pôle emploi n'a aucun intérêt à nous donner la parole pour que nous dénoncions ces pratiques fallacieuses et ces manoeuvres dilatoires qui vont à l'encontre des intérêts des salariés. Au final après de longs débats nous avons proposé deux délibérations (en pièce jointe) visant à récupérer l'intégralité des budgets dûs au CE afin d'éviter tout problème de trésorerie dans l'attente d'une vrai négociation. Seul un élu du SNU qui avait suivi a voté avec moi notre proposition qui a été refusée par la majorité. Advienne donc que pourra à Frédéric Pichon de Bury qui a été quelques minutes plus tard élu trésorier du CE. Car pour rester maître de ses dépenses, le CE doit rester maître de ses recettes, et ce n'est pas la décision qui a été prise par la majorité des élus.


    2/ Deuxième point sur les effectifs et la Précarité de l'emploi dans Pôle emploi PACA :

    Les élus décident de saisir l'inspection du travail pour recours abusif aux contrats à Durée Déterminée pour pallier le manque d'effectifs et ils alertent la Direction sur la situation du Site de Joliette.

    Suite à l'annonce de la Direction d'augmenter temporairement les effectifs de la plateforme téléphonique par l'embauche de 40 agents en CDD affectés sur une nouvelle plateforme décentralisée sur Toulon La Rode, nous avions décidé avec la CGT et la CFDT de proposer une délibération aux élus pour saisir l'inspection du travail. J'ai donc proposé un texte en suspension de séance qui après amendement a été voté à l'unanimité des élus du CE (texte final en pièce jointe). Et oui l'intersyndicale PACA est à nouveau au complet pour combattre la précarité.

    Concrètement cette décision permet à la secrétaire du CE de saisir l'inspection du travail sur les conditions de recours aux Contrats à Durée Déterminée dans Pôle emploi PACA. L'inspecteur devra enquêter dans l'établissement pour déterminer si la Direction respecte le droit du travail et la CCN. Il devra remettre un rapport au Directeur Régional qui devra le présenter aux élus du CE.
    Dans le cadre de ce rapport l'inspecteur imposera à la Direction de se mettre en conformité avec la législation pour toute situation litigieuse qu'il aura constatée. Nous avons ensuite alerté la Direction sur la situation du site de Joliette et nous avons rappelé que lors des débats en CHSCT et en CE sur la réorganisation et la centralisation des  activités A8 A10, nous avions émis les plus grandes  réserves sur cette décision en expliquant que l'étude charges ressources spécifique au projet révélait une sous estimation des moyens humains nécessaires à la garantie de l'offre de service, notamment en période estivale.
    Au delà des premières mesures d'urgence annoncées (renfort de 3 agents en CDD et mutualisation)  nous avons demandé que des propositions soient présentées aux élus au prochain CE après concertation avec le collectif pour répondre de manière pérenne aux besoins du site en matière d'effectifs d'agents titulaires et de formation. Nous avons rappelé les revendications de l'intersyndicale PACA d'un accord régional de Gestion Prévisionnel des Emploi et des Compétences, de la titularisation immédiate des CDD, de la création d' équipes volantes par DT pour remplacer rapidement les absences.
    Nous avons demandé que dès l'annonce officielle par le ministre de renforts à Pôle emploi tous les CDD en cours ou ayant quitté Pôle emploi soient titularisés et formés.

    Voilà, ç'était les brèves en attendant la lecture du PV du CE de juin quand il sera diffusé à la rentrée ..

     D'ici là passez de bonnes vacances.

    Stéphane VINCLAIR

    06 29 92 45 61
    élu SUD au CE et au CHSCT
    Représentant Syndical SUD au CCE

    14 avril 2012

     


    Brèves du CE du 13 avril 2012 sur les Orientations Activités Sociales et Culturelles 2012 

     Enfin des orientations votées pour l'année 2012, Déroulé succinct des débats…

    Déclaration du Président du CE au sujet d’un tract du SNU qui accuserait de complicité la Direction avec certaines OS. M. BEL se réserve de faire une déclaration aux salariés.
    Déclaration FO qui dénonce le même tract du SNU qui mettrait en cause l’honnêteté du Secrétaire et de la Trésorière du CE. FO rappelle ses alertes sur la gestion SNU du CE et se réserve de poursuivre le SNU pour diffamation.
    Déclaration CGC qui déplore la gestion des ASC par le SNU et regrette la disparition de la CNGASC.
    Réponse du SNU du berger à la bergère rappelant le droit et les prérogatives des élus : le budget de 2.5% doit être intégralement versé au CE directement.
    Déclaration SUD Ne Participera Pas au Vote rappelant la position tenue depuis janvier 2010 constatant que le CE n’a jamais été consulté sur la CCN, l’article 44 et la CNGASC. SUD a toujours défendu le monopole des élus sur la gestion des activités sociales et culturelles. La situation actuelle est de la responsabilité pleine et entière des confédérations et de la Direction Générale qui ont validé en connaissance de cause un article illégal dans la CCN. SUD rappelle sa proposition de décembre 2011 en CE (document ci-joint) qui aurait permis d’éviter la suspension des prestations. SUD propose que le CE engage toutes actions nécessaires afin de récupérer l’intégralité du budget de 2.5% qui lui est dû.
    Déclaration CFDT Ne Participera Pas au Vote ne sachant quelles sont les conséquences des décisions de justice au sujet de la CNGASC et du budget des CE.
    Déclaration du secrétaire du CE sur les Compte Rendus de la commission ASC et sur la communication des comptes des ASC en 2011 et 2012, les prestations complémentaires votées pour suppléer les prestations supprimées par la CNGASC concernant les enfants.
    SUD propose que le CE saisisse son conseil juridique pour analyser la portée des décisions de justice concernant le 1,3% car il ne suffit pas de voter un budget sans avoir auparavant récupérer les sommes dues au CE. La CFDT se joint à la demande.
    La CGT propose une délibération visant à définir les orientations sur la base d’un budget calculé sur 2,5% de la masse salariale. La délibération est adoptée.
    Après débats, 3 projets sont présentés et soumis au vote dont 2 remis sur table. SUD et la CFDT pour ne pas bloquer les prestations sortent de la salle et Ne Participent Pas au Vote.
    Le projet SNU, SNAP, CGT, CFTC basé sur un budget de 2.5% de la masse salariale est adopté par 8 voix contre 6 : ce projet prend en compte une ligne budgétaire dédiée intégralement à la résorption du déficit estimé à ce jour de 459 431 euros (document ci joints).
     
    Mais les élus qui ont validé ce budget se rappellent-t-ils qu'"en avril, ne te découvre pas d'un fil".
     
    Il est à prévoir un déficit abyssal dans les mois qui viennent si la majorité de gestion ne met pas tous les moyens nécessaires pour faire appliquer les décisions de justice pour récupérer l'intégralité des budgets qui doivent être versés directement au CE. Car, sans agir, le budget serait vite réduit à peau de chagrin.    

    PS: pour l'anecdote, en fin de séance, un projet d’arbre de Noël travaillé en « commission » est remis sur table et proposé au vote. Il est rejeté par les élus dont une partie de ceux qui l'avaient voté en commission.

    6 avril 2012


                                                                                                                                                        





    Marseille, le 5 avril 2012


    Préavis de Grève déposé ce jour pour le 24 avril 2012


    Depuis des semaines nous avons manifesté par des pétitions, des mobilisations et même par une grève de 2 jours à Toulon Ouest pour que les Agents en CDD qui travaillent avec nous, le plus souvent depuis de nombreux mois, soient conservés par Pôle emploi PACA.

    Toutes nos actions ont permis enfin, d’ouvrir le débat tabou, pour la Direction, sur la précarité dans Pôle emploi PACA.

    Après plusieurs réunions, nous avons obtenu la reconduction des Contrats à Durée Déterminée pour le plus grand nombre et la Direction a modifié ses règles en matière de délai maximum d’emploi en CDD.

    Notre premier objectif de maintenir dans l’emploi tous les agents le temps d’une négociation est globalement atteint.

    Nous ne pouvons pas nous en satisfaire et maintenons notre demande de négociation sur l’emploi dans Pôle emploi PACA.

    Face au refus de la Direction de s’engager dans un véritable calendrier de négociation, en lieu et place d’une concertation sur une note régionale de gestion RH de l’emploi des CDD, l’intersyndicale a décidé de déposer un préavis de grève pour le 24 avril 2012, date de la dernière réunion d’échange fixée à ce jour.

    Pourquoi ce préavis ?

    Simplement parce que le cadre légal du code du travail impose à partir d’aujourd’hui d’ouvrir la négociation demandée par les syndicats pour :

    -        la transformation immédiate en CDI des 142 Equivalents Temps Plein budgétés annuellement à l’usage de Contrats à Durée Déterminée,
    -        la titularisation des agents en Contrat à Durée Déterminée déjà « formés » et largement intégrés dans les équipes,
    -        l’arrêt du recours abusif aux Contrats à Durée Déterminée sur des activités pérennes,
    -        Un calendrier de négociation sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences. 


    L’intersyndicale a d’ores et déjà proposé deux dates  à la Direction Régionale pour ouvrir la négociation : le 10 et le 12 avril 2012.

    En cas de refus ou d’échec de la négociation, la Direction portera l’entière responsabilité de la grève du 24 avril 2012.

    Une intersyndicale se réunira le 12 avril pour faire le point de la situation et vous tiendra informés des modalités d’actions qui seront envisagées si la Direction refuse de nous entendre.

    2 avril 2012




     


    NORMAL ?






    Un demandeur d'emploi tente de s'immoler à l'agence de Dieppe...

    « ... Le drame a pu être évité de justesse, grâce à beaucoup d’écoute et de psychologie. Une heure après les faits, tout était redevenu normal ».
    NORMAL de ne pas savoir comment son indemnisation est calculée ?
    NORMAL de ne pas savoir quand on va être payé ?
    NORMAL de se voir réclamer des indus non expliqués, non justifiés ?
    NORMAL que l'assurance-chômage (pour laquelle le demandeur a versé ses cotisations) puisse être sucrée à la moindre suspicion de non respect du « contrat » de recherche d'emploi ? Accusation toujours à sens unique contre le DE.
    NORMAL que Pôle Emploi impose aux chômeurs, sous peine de radiation, une énième prestation pour apprendre à chercher un emploi faute de pouvoir leur en proposer un ?
    NORMAL d'obliger les chômeurs à accepter des contrats dits aidés, sous-payés, à temps partiel non choisi, qui ne les aident qu' à se déqualifier, à s'enfoncer un peu plus dans la précarité ?
    NORMAL que l'accès en formation professionnelle ne soit possible qu'à ceux qui bénéficient d'un financement, tant le nombre de places financées par l'Etat est ridicule, alors que les moins aidés financièrement sont les plus nombreux ?
    NORMAL ces convocations qui arrivent sans crier gare par internet, ou qui n'arrivent jamais et qui comportent pourtant la menace systématique de radiation?
    NORMAL que les chômeurs se rendent à leur entretien la peur au ventre ?
    NORMAL de mettre autant de distance avec les chômeurs comme s'ils étaient atteints d'une maladie contagieuse ou a priori dangereux : 3949, Internet, convocations à des entretiens téléphoniques, de sorte à ce qu'ils ne puissent jamais mettre un visage ou un nom sur leur interlocuteur, ni joindre la personne qui leur a répondu la fois précédente ?
    NORMAL que les Pôle Emploi se barricadent, tout en obligeant les salariés à travailler en espaces ouverts sous prétexte de sécurité, alors que c'est cela même - être au vu et au su de tous - qui génère l'agressivité ?
    NORMAL de se faire traiter de fainéant, d'assisté, de cancer de la société, de fraudeur, au journal télévisé à des heures de grande écoute ? Demandeur d'emploi = présumé coupable

    NORMAL qu'il faille attendre qu'un chômeur s'arrose d'un liquide inflammable et sorte des allumettes pour qu'il puisse être enfin écouté avec un peu de psychologie ?
    NORMAL qu'une heure après un acte pareil, tout redevienne "NORMAL" ?

    Pour nous qui  ne trouvons tout cela pas NORMAL du tout, et qui ne cessons de le répéter, toute notre science des situations à risque, notre bonne volonté à rendre malgré tout service au demandeur, ne suffisent pourtant pas pour arrêter cette folie délibérée de fonctionnement.
    Nous devons exiger l'arrêt des radiations tant  que la crise orchestrée par le système libéral persiste.
    Nous devons exiger l'arrêt des prestations obligatoires qui ne servent qu'à une chose : engraisser les prestataires de Pôle Emploi... pour un résultat plus cher et moins bon.
    Enfin nous devons revendiquer, le retour au bon sens et à l'égalité de traitement pour tous, dans un esprit de véritable service public de l'emploi.







    13 mars 2012








     Manifestation nationale pour l’emploi
    Paris le samedi 24 mars
    13h30, place de la Bourse.

    Plus de 5 millions de chômeuses et chômeurs,
    Plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté
    Suppressions de postes et toujours plus de précarité à Pôle Emploi.

    Face aux dérives autoritaires de Pôle Emploi,
    Face à la destruction de nos missions de service public,
    Face à l’intensification des rythmes de travail, à la perte de nos métiers, à la dégradation de nos conditions de travail, de tous statuts, privés, publics, en CDI, en CDD, en contrats aidés manifestons notre refus de ces stratégies qui nous divisent pour mieux casser le service public de l’emploi, nos missions et nos conditions de travail ! 
    SUD Emploi, avec l’union syndicale Solidaires, appelle à la Manifestation nationale pour le droit à l’emploi.

    Pour travailler toutes et tous, travailler moins, travailler mieux et autrement !

    Prenons nos affaires en mains ! L’intersyndicale nationale est utile quand le front unitaire propose et organise des actions à la hauteur des enjeux, du rapport de force nécessaire et des attaques gouvernementales. Ce n’est pas le cas ces derniers mois, mais l’unité demeure nécessaire : la manifestation du 24 mars n’est la propriété de personne, nous la construisons avec tous les collectifs syndicaux, les salariés et les privés d’emploi qui se reconnaissent dans l’exigence du droit à l’emploi, la lutte contre les licenciements, contre les suppressions d’emplois et la précarité.

    Tous dans la rue le samedi 24 mars !

    Fédération Solidaires SUD EMPLOI – 4-14 rue Ferrus 75014PARIS
    Tél : 01 58 10 45 31 / courriel : fede.sudanpe@yahoo.fr / site : http://www.sudemploi.org

    5 mars 2012

    La manifestation interprofessionnelle SUD du 24 mars est la première organisée par SOLIDAIRES à la demande de tous les syndicats SUD et de courants associatifs qui veulent être une locomotive du mouvement social contre la politique d'austérité et de casse sociale du gouvernement.

    CI dessous l'appel de SOLIDAIRES :

     Manifestation nationale
    pour le droit à l’emploi pour toutes et tous !

    Paris le samedi 24 mars
    13h30, place de la Bourse

    Pour travailler toutes et tous, travailler moins, travailler mieux et autrement ....



     De l’argent, il y en a
     Faisons en sorte qu’il serve à celles et ceux qui produisent,  et non aux patrons,  banquiers et actionnaires !



    24 février 2012

    SUD Emploi PACA et l'intersyndicale PACA soutiennent tous les collectifs qui se 
    mobilisent pour les CDD




    Message de l'intersyndicale PACA suite à la réunion du 24 février 2012:



    L'intersyndicale a maintenu ses deux revendications premières :

    -          l’embauche immédiate en PACA de 250 agents en CDI avec priorité aux salarié(e)s en CDD qui ont été débauché(e)s par Pôle emploi. 
    -          la titularisation de tous les salarié(e)s précaires de Pôle emploi PACA dans l’attente d’une réelle négociation sur les moyens et les missions prioritaires de Pôle emploi PACA dans les semaines à venir.  

    Maintenant est venu le temps de la mobilisation dans tous les sites pour retourner au Président le Bilan de sa Politique de Fusion Assédic-ANPE et de traitement du chômage.

    Pour cela tous les collectifs doivent se mobiliser.

     Nous sommes au début de la mobilisation, des collectifs d’agence commencent à faire remonter leur pétition à l'intersyndicale. Il faut amplifier cette action dans les services et les agences en rédigeant et en signant une pétition. Cette pétition permettra de faire remonter la situation des agents précaires (CAE, CDD…)

    Merci de faire remonter vos pétitions scannées sur l’adresse mail suivante :

    intersyndicalepe.paca@gmail.com 


    L' Intersyndicale PACA à votre service 


    Précarité à Pole emploi PACA, sujet d'actualité ..



    Lettre remise au préfet sur le site de Mireille LAUZE le 15 février qui exprime nos revendications


    " Monsieur le Préfet de Région

    Le 31 mars 2011, 22% des salarié(e)s de Pôle emploi PACA manifestaient devant la Préfecture à Marseille pour la venue du Ministre du Travail Xavier BERTRAND

    Nous avions été reçu(e)s par votre chef de cabinet et par le conseiller du ministre qui avaient « enregistré » nos revendications :

    -    le recrutement en urgence de 250 agents supplémentaires en CDI, la titularisation de tous les salarié(e)s précaires de Pôle emploi et une formation de qualité pour tou(te)s,
    -    des locaux (sites unilocalisés, services d’appui) adaptés à nos missions, la fin du nomadisme et des bureaux personnels fermés en nombre suffisants pour améliorer les conditions de travail des salarié(e)s et les conditions d’accueil des usagers,
    -    une politique de management donnant les moyens à l’encadrement de diriger les équipes avec humanité et efficacité,
    -    un véritable service aux demandeurs d’emploi selon leurs besoins en réaffectant à Pôle Emploi le budget alloué aux Opérateurs Privés de Placement pour financer les embauches équivalentes en CDI (soit environ 1000 postes en PACA).


    Nous avions dénoncé :

    -    le décalage entre la communication officielle de Pôle Emploi et la réalité du terrain,
    -    la manipulation des chiffres (délai de traitement allongés, taille des portefeuilles supérieure à 200 demandeurs d’emploi par agent),
    -    l’augmentation vertigineuse des agressions (verbales et physiques),
    -    la déstructuration des collectifs et la désorganisation de Pôle emploi,
    -    l’empilement des directives contradictoires sur la politique de l’emploi,
    -    les piètres résultats et les coûts indécents des prestations privées en comparaison avec ceux obtenus par Pôle emploi.


    Depuis, la situation a empiré et le chômage en région PACA n’a cessé d’augmenter passant de 353023 en décembre 2010 à 367093 Demandeurs d’Emploi en décembre 2011 (cat ABC) quand dans le même temps 145 emplois ont été supprimés à Pôle emploi PACA.
    Au total depuis mars 2009, 73723 Demandeurs d’Emploi ont rejoint les 293370 inscrits recensés en mars 2009 (+25% cat ABC).

    C’est donc une solution de bon sens que de renforcer d’autant en proportion de l’augmentation du chômage les effectifs de Pôle emploi PACA, de la même manière qu’ils seront réduits quand le chômage baissera.

    Le Président de la République vient d’annoncer pour seul renfort le recrutement d’agents en CDD, 106 en région PACA, alors que les perspectives de l’emploi présentées aux élus du Comité d’Etablissement le 18 janvier 2012 annoncent « une persistance de l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi accompagnée d’une légère progression de l’emploi salarié du secteur privé qui ne permettrait pas d’inverser la tendance observée depuis la crise. » 

    Nicolas SARKOZY se déclarera candidat ce soir et se déplacera dimanche à quelques mètres de la Direction régionale de Pôle emploi PACA au Parc Chanot.

    Nous voulons lui rappeler les engagements qu’ils avaient pris lors de son discours face aux cadres de Pôle emploi à PARIS Porte de Versailles le 23 novembre 2009 :

    « Si la bataille de l’emploi n’est pas un sujet du Président de la République, quels sont les sujets du Président de la République ? Et si la situation des agents de Pôle Emploi n’est pas un sujet du chef de l’État, quels sont les sujets du chef de l’État ? »
    « L’emploi est une priorité absolue. L’emploi, ce n’est pas simplement percevoir un salaire, c’est une question de dignité de la personne et d’intégration dans la société. »
    « Il est normal d’appuyer Pôle Emploi face à la crise. Mais quand celle-ci sera derrière nous, c’est-à-dire quand le chômage baissera, il sera également normal d’en tirer les conséquences et que les effectifs reviennent à leur niveau d’avant la crise. »
    « La crise ne sera véritablement terminée qu’avec la baisse du chômage. La place du Président de la République est là où les choses se jouent, là où la bataille se mène. Et elle se joue, ici, à Pôle Emploi, de façon certaine. »
    Au moment où l’emploi est au cœur de la campagne présidentielle, les salarié(e)s de Pôle emploi PACA attendent que les engagements pris par le Président de la République soient tenus car ils et elles ont fourni de leur côté tous les efforts demandés dans des conditions extrêmement difficiles.
    Aussi nous souhaitons Monsieur le Préfet que vous remettiez la présente déclaration en main propre au Président de la République ce dimanche 19 février afin qu’il nous entende.

    NON Monsieur le Président !
     La crise n’est pas finie et le chômage ne baissera pas avant des années.
    Nous élu(e)s SUD au Comité d’Etablissement de Pôle emploi PACA maintenons toutes nos revendications et demandons comme premiers gestes forts pour améliorer très rapidement le service aux usagers et assurer aux chômeurs les meilleures conditions de leur retour vers l’emploi :


    -    l’embauche immédiate en PACA de 250 agents en CDI avec priorité aux salarié(e)s en CDD qui ont été débauché(e)s par Pôle emploi.
    -    la titularisation de tous les salarié(e)s précaires de Pôle emploi PACA dans l’attente d’une réelle négociation sur les moyens et les missions prioritaires de Pôle emploi PACA dans les semaines à venir. 
    "


    23 janvier 2012

    SOMMET POUR L’EMPLOI ??? 18 janvier 2012, le pacte de la régression sociale

     
     SOMMET POUR L’EMPLOI ???
    ou le pacte de la régression sociale

    Lors du prétendu «sommet pour l'emploi», le Président candidat Sarkozy veut mettre les travailleurs à genoux en imposant ses logiques libérales par une nouvelle flexibilité et la fin des 35 heures : CDD de 30 mois ou CDI intérimaire, chômage partiel facilité, modulation à la carte du temps de travail avec baisse des salaires...
    Bref, au lieu de partager le travail, le Président Sarkozy nous invite tous à partager le chômage et la précarité pour satisfaire les exigences des agences de notation au service des capitalistes financiers, d’autant plus après la perte du triple A dont pâtiront les budgets de Pôle emploi et la dette « titrisée en bourse » de l’Unédic.
       
    Pôle Emploi, au service des politiques de régression sociale : avec l'offre dite « raisonnable » d'emploi, Pôle Emploi contraint déjà les demandeurs à accepter des emplois déqualifiés, sous-payés, dans des conditions inférieures aux précédents postes occupés. Avec les projets gouvernementaux de CDI intérimaire - finies les indemnités de  précarité - de recours supplémentaires aux contrats précaires - les précaires parlent aux précaires - nous entrons dans la mise à la disposition des employeurs, d'une main-d’œuvre corvéable à merci pour remplacer les emplois pérennes, en commençant par Pôle Emploi. On avait déjà compris que le gouvernement voulait en finir avec des métiers reconnus à leur niveau de qualification et de rémunération, mais le grand patronat n'en n'a jamais assez et réclame toujours plus de cadeaux pour ses dirigeants et ses actionnaires : « Ah ! Que revienne le temps béni de l'esclavage... » Oh ! Pardon, on dit « flexibilité et compétitivité » de nos jours.

    Pôle Emploi, au service de la répression : Du contrôle de l'identité aux interpellations en agence, il n'y a eu qu'un pas franchi malheureusement certaines fois. Le gouvernement veut instrumentaliser Pôle emploi pour servir sa politique sécuritaire en pointant du doigt les chômeurs comme coupables d’être sans emploi des fraudeurs a priori.
    La menace de radiation, assortie de la privation des indemnités chômage, plane systématiquement sur tout contrevenant à ses « obligations » envers l'institution qui abuse de son pouvoir. Heureusement, il faut le reconnaître, les sanctions sont souvent évitées grâce au travail consciencieux et respectueux des agents vis à vis des demandeurs. Mais les procédures informatiques automatisées obligent à une vigilance constante.
    Tout le système est orienté non pas vers le « service » proclamé, mais vers la marginalisation accrue des plus démunis face à l'emploi, entre autres choses par rapport à l'utilisation des technologies dites nouvelles, qui en exclut beaucoup dans nombre de situations de pauvreté (dématérialisation des courriers, et recours toujours de plus en plus orienté vers la télématique).

    On peut l'affirmer sans crainte : si ça ne va pas plus mal, c'est bien parce que dans Pôle Emploi des êtres humains font en sorte que tout ça tienne malgré les injonctions de réduction du service rendu et malgré la forte pénurie de personnel entretenue volontairement par le gouvernement depuis la fusion.


    Pour que Pôle Emploi redevienne un acteur essentiel du service public de l'emploi, avec les comités de chômeurs, les collectifs de précaires, les « désobéisseurs »,  Sud dit :
    ●    STOP aux diminutions d'indemnisation, aux suppressions d’allocations, au retard de traitement des dossiers à Pôle emploi
    ●    STOP à l'hémorragie des droits du demandeur d'emploi en termes de formation, d'aides individuelles et d'accompagnement
    ●    STOP aux menaces de radiations, aux sanctions de Pôle emploi et à l’Offre « Raisonnable » d’Emploi.
    ●    STOP aux contrôles abusifs et convocations multiples
    ●    STOP au travail gratuit au travers des Evaluations en Milieu de Travail
    ●    STOP aux STO de 7 heures de travail dues par un bénéficiaire du RSA
    ●    STOP au CDD de 30 mois et au CDI intérimaire qui est un contrat de précarité à vie
    ●    STOP au recours abusif de Pôle emploi aux contrats CDD, CUI, CAE qui placent des précaires sans formation face à d'autres précaires

    Sud dénonce :
    ●    la stigmatisation des travailleurs étrangers, le contrôle d'identité et le signalement éventuel aux services de police
    ●    la première phase de démantèlement du statut des intermittents du spectacle par la centralisation des dossiers depuis le 1er janvier 2012 sur deux plateformes de gestion à Paris et Marseille sans que les ressources et compétences indispensables ne leur aient été allouées.
    ●    la récupération à 100% des « trop perçus » (ou « indus ») illégale sans accord express du demandeur d’emploi sur les indemnités mensuelles des mois suivants ces indus

    Sud se bat :
    ●    pour l’amélioration des conditions de réception du public, une gestion humaine personnalisée des situations des Chômeurs, pour qu'il n'y ait pas une seule plate-forme d'appels téléphoniques, le 3949, mais des interlocuteurs identifiés joignables sur de vraies lignes téléphoniques,
    ●    Pour la titularisation de tous les Précaires dans Pôle emploi et une augmentation des moyens nécessaires en personnel suffisamment formés afin d'offrir de réelles chances de retour à l'emploi dans des conditions de dignité et de respect de chacun.
    ●    pour la réaffectation à Pôle Emploi des budgets alloués aux Opérateurs Privés de Placement qui ont prouvé leur moindre efficacité pour un coût très supérieur, enveloppes budgétaires qui financeront les 1000 postes CDI manquants en PACA suite à l’explosion du chômage depuis la fusion en 2008.

    Pour toutes ces raisons,  le Syndicat Sud Emploi PACA soutient tous les indignés, désobéisseurs, privés d'emplois, précaires et salariés qui manifestent dans le respect des valeurs républicaines pour refuser les nouvelles dégradations de leur droit au travail qui seront annoncées aux « partenaires sociaux » par le Président candidat Sarkozy au  Sommet pour « le partage du chômage ».

    SUD Emploi répondra au Président de la République dans les jours qui viennent par une lettre ouverte pour exprimer les revendications de la Base sociale pour une autre politique de l’emploi.
       
    PARTAGEONS LE TRAVAIL, pas le CHÔMAGE !

        SOLIDAIRES SUD EMPLOI PACA         Local Syndical, 2 place Général Ferrié   13008 Marseille

                                                          sudemploipaca@gmail.com